Grazia Deledda
Grazia Deledda, née le 27 septembre 1871 à Nuoro (Nugoro en sarde), Sardaigne et morte à Rome le 15 août 1936, est un écrivain sarde. Avec Giovanni Brotzu, Antonio Gramsci et Emilio Lussu elle compte parmi les Sardes les plus importants du XXe siècle. Autodidacte, elle n'a pas terminé la période de scolarisation primaire. Fidèle à son personnage, elle a reçu le Prix Nobel de littérature en 1926 sans un sourire. Dans ses livres, qui pour la plupart se déroulent dans la partie la plus profonde de la Sardaigne (la Barbagia), on retrouve la description d'un monde agropastoral qui est gouverné par une loi antique et non écrite appelée balentia. Son roman le plus populaire est probablement Roseaux au vent où la vie des hommes est comparée à des roseaux qui se plient au vent sans être brisés. Thèmes et influencesSon oeuvre traite des thèmes forts de l'amour, la douleur, la mort, qui nourrissent les sentiments du Péché et de la Fatalité. On y trouve l'influence du vérisme de Giovanni Verga, mais aussi, du "décadentisme" de Gabriele D'Annunzio. OEuvres - Fior di Sardegna (1892)
- Racconti sardi (1895), Marco Valerio, 2001
- Anime oneste (1895)
- Elias Portolu (1903), a cura di Spinazzola, Mondadori, Oscar narrativa, 1998
- Cenere (1904), Mondadori, Oscar narrativa, 1999 (Cindre)
- L'edera (1912), Mondadori, Oscar narrativa, 1999
- Canne al vento (1913), Marco Valerio, 2001 (Roseaux au vent)
- Marianna Sirca (1915), Mondadori, Oscar narrativa, 1999
- La madre (1920), Mondadori, Oscar narrativa, 1999
- Cosima (1937), Mondadori, Oscar narrativa, 1998
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